Aujourd’hui, j’ai pris un café avec Alexandre Dubernard, Consultant Business et transformation Digitale chez Louis 21.
Quel est votre parcours ?
Mon parcours se partage entre les USA et la France. La moitié de ma carrière et la moitié de mes études se sont réalisées outre Atlantique.
J’ai commencé à plonger dans le Web par goût de la technologie et fraîchement diplômé, j’ai lancé une startup à New York dans l’univers des services de livraison par Internet, c’était il y a presque 15 ans.
Au-delà de l’univers Internet, la raison de mon choix pour le conseil en transformation digitale est liée à un parcours professionnel logique, me permettant, étapes après étapes de comprendre des enjeux toujours plus stratégiques. Sans oublier mon MBA, qui m’a permis de mieux saisir les enjeux auxquels font face les entreprises, notamment sur les ruptures d’innovations, et d’usages.
Quelles formations avez-vous suivies ?
J’ai commencé par une école de Communication à Paris, l’ISCOM (Institut Supérieur de la COMmunication). J’ai aussi un master en marketing du NYIT (New York Institut of Technology), et enfin, je suis un très fier BUFF, puisque j’ai obtenu mon MBA à Boulder Colorado University.
Au-delà des formations, il est impératif d’être constamment à l’écoute du marché. Par la veille de publication très techno, comme Technology Review, du MIT, ou Tech Crunch, des publications plus business, comme the Economist, ou le Financial Times, ou Harvard Business Review, tout ça sans oublier les plus léger, mais non moins intéressant Wired ou the Verge. Ce n’est que pour citer la presse, car bien sûr, les conférences jouent un rôle essentiel aussi.
Quelles sont les compétences personnelles importantes qu’il faut avoir, en dehors du diplôme pour exercer ce métier ?
Je ne sais pas si les diplômes sont nécessaires. Les écoles aident beaucoup dans la méthode d’analyse, mais je pense que les qualités les plus importantes pour travailler dans l’industrie Internet, sont la curiosité, et l’engagement. Bien entendu, le travail de consultant nécessite des outils, et des compétences très business sur la compréhension des marchés et des industries, mais l’enthousiasme, l’engagement et la curiosité sont les outils qui permettent d’acquérir les connaissances et de persévérer dans le travail.
Au-delà de ce qui permet d’exercer le métier, il y a ce qui permet de bien le faire. Et je suis convaincu que l’éthique, l’empathie, et la capacité de savoir raisonner en temps court et long sont de forts différenciant.
Combien d’années d’expériences avez-vous dans ce métier ?
Presque 15 maintenant ! Avec quasiment 7 ans aux US, et 8 en France.
Comment a évolué votre rapport personnel à votre travail de vos débuts à aujourd’hui (toujours la passion ?)
Pas nécessairement ! Plus précisément, la passion joue un rôle indirect, mais pas pour le métier lui-même.
Au début de ma carrière, j’ai travaillé sur mes projets avec beaucoup d’acharnement, et de minutie, car j’aime le travail bien fait, et entendre mes clients dire qu’ils sont satisfaits.
Si ce sentiment ne m’a pas quitté, il a été devancé par une envie de partager notre avenir à tous. Comme je l’ai expliqué au préalable, j’ai toujours aimé la technologie. J’ai aussi toujours été un avide lecteur de science-fiction, ces deux éléments, mêlés à mon parcours professionnel ont fait de moi une sorte de futuriste – une personne aimant créer les scenarii de notre futur, plus ou moins proche, sur les thèmes économiques, sociétaux, ou bien entendu la technologie joue un rôle important.
Cette passion alimente mon énergie à projeter les entreprises et les entrepreneurs dans le propre futur. Partager avec eux, une vision de ce que la technologie va changer sur leur marché, dans les habitudes de consommations.
Quel serait l’aspect le plus surprenant, le plus inconnu, de votre métier ?
Beaucoup de consultants – mais il ne faut pas le dire, pensent souvent détenir « la vérité ». Et c’est d’autant plus facile à croire pour les entrepreneurs quand il s’agit du milieu de l’innovation, ou le jargon utilisé est opaque, le changement constant.
Mais c’est faux, l’avenir des entreprises se situe dans les ressources qu’elles ont à leur disposition – ou leur capacité à les acquérir.
Le métier de consultant en transformation digitale n’est pas de dire aux entrepreneurs ce qu’ils doivent faire.
Mais il se fait en deux temps, informer les entrepreneurs de ce qu’il se passe sur des marchés semblables, de ce que la techno va changer, et surtout de les écouter, eux, leurs collaborateurs, leurs clients, leurs partenaires.
Un consultant ne vient pas pour apporter des réponses toutes faites, il vient pour catalyser les énergies d’une entreprise et faire émerger les réponses en internes. Tout cela afin de faire émerger une vision de l’entreprise à 3 ou 5 ans, le chemin pour y arriver, et le sponsor du plus grand nombre.
Comment expliquez-vous l’engouement des sociétés à se faire accompagner ?
C’est paradoxal, les consultants souffrent d’une image ou ils sont vus comme ceux qui facturent dans les entreprises sans jamais rien y changer, et les entrepreneurs sont aussi conscients, qu’en interne, il est difficile de trouver seul toutes les réponses.
Je suis persuadé que c’est souvent dû à l’attitude qu’on trouve dans la profession, mais aussi dû au mode de travail.
Nous avons trouvé chez Louis 21, un mode de travail qui permet de supprimer cet effet néfaste. Nous travaillons sur la mission de conseil initiale aux PME au forfait. En créant une méthodologie forte, nous parvenons à offrir un maximum de valeur. Nous générons ainsi un plan opérationnel que les entreprises peuvent suivre pour réussir leur transformation.
Le recrutement constitue un véritable levier compétitif pour les entreprises. La gestion du capital humain…
Read More →